L’anxiété de performance est extrêmement fréquente dans l’autisme, nourrie à la fois par une hyperréactivité neurobiologique au jugement social et par une pression systémique constante à « bien faire ». Amygdale plus active, surcharge exécutive, camouflage, perfectionnisme… Les études montrent que 70 à 80 % des adultes autistes souffrent de troubles anxieux, dont une large part liés à la peur d’échouer ou de décevoir. Ce guide explique les mécanismes en jeu, le rôle du contex

Pourquoi les fêtes, anniversaires et repas de famille sont-ils si épuisants pour les personnes autistes ? Hyperactivation amygdalienne, surcharge sensorielle, incohérence sociale… Les raisons sont biologiques, pas psychologiques. Ce guide propose des explications scientifiques, une check-list concrète pour adapter les événements et un message clair : votre bien-être neurologique passe avant les traditions.

Et si vos « passions dévorantes » n’étaient pas un excès, mais un mécanisme d’équilibre ? Les intérêts spécifiques (IS) ne sont pas des obsessions : ils sont la manière dont le cerveau autistique rétablit l’ordre, la cohérence et la sécurité intérieure. Qu’ils soient verbaux ou sensoriels, ils permettent de réduire l’anxiété, d’activer la dopamine de structure, et de retrouver la paix cognitive.

La micro-inflammation dans le TSA n’est pas toujours une pathologie mais un mode de fonctionnement neuro-immunitaire plus réactif. Le cerveau et l’intestin peuvent montrer une activité inflammatoire légère, souvent adaptative. Comprendre avant de corriger : réduire les déclencheurs et protéger le système nerveux reste plus sûr que les “traitements miracles”.

“Deux autismes” ? Pas vraiment. Découvrez ce que montre réellement la recherche génétique la plus citée de 2025 : comment la polygénicité éclaire la diversité autistique, pourquoi les mutations rares ne suffisent pas à l’expliquer, et en quoi l’environnement, le masquage et l’épigénétique restent essentiels. Un article clair, sourcé et humain pour séparer science et sensationnalisme.

L’alexithymie touche environ 50 % des personnes autistes et se traduit par une difficulté à identifier et différencier les émotions. Souvent, faim, nausée, anxiété ou fatigue se confondent, faute d’un décodage clair des signaux corporels. Au cœur de ce phénomène : l’insula et le cortex cingulaire antérieur, régions clés de l’interoception, dont l’activité est altérée. Découvrez les explications neurobiologiques, les chiffres issus d’études scientifiques et des conseils pratiq

Si vous êtes autiste et que décrocher le téléphone vous donne déjà des palpitations… vous n’êtes pas seul·e.Une étude récente montre que 77 % des adultes autistes considèrent les appels téléphoniques comme une source majeure d’anxiété (Browning et al., 2022). Et ce n’est pas une « bizarrerie » ou un simple caprice. C’est une conséquence directe du fonctionnement cognitif et sensoriel des personnes autistes.

Pour beaucoup de personnes autistes, le monde n’est jamais silencieux. Même dans une pièce calme, des bruits subtils et répétitifs se glissent : le ventilateur d’un ordinateur, le tic-tac d’une horloge, le bourdonnement d’une lumière. Évaluez votre sensibilité aux bruits latents.

Dans le regard sociétal, les routines sont souvent perçues comme des manies, des rigidités, voire des empêchements à la "vraie vie". Mais...

Le burn-out autistique est un effondrement neurologique causé par une surcharge chronique. Contrairement à une dépression, il entraîne une perte temporaire de compétences, une fatigue extrême, un repli social et une hypersensibilité accrue. Cet article explore ses causes, ses manifestations et les pistes concrètes pour s’en sortir, en s’appuyant sur les recherches de Raymaker et d’autres experts.

On dit souvent que les personnes autistes ont du mal à réguler leurs émotions. Et si c’était l’inverse ? Face à une surcharge constante, beaucoup développent une régulation invisible, puissante, souvent épuisante. Ce texte déconstruit les idées reçues et propose une lecture plus juste, fondée sur la réalité neurologique du TSA adulte.

Chez de nombreuses personnes autistes, les troubles digestifs sont une réalité quotidienne. Douleurs, ballonnements, constipation,...

L’une des idées reçues les plus persistantes à propos de l’autisme est que les personnes concernées manqueraient d’empathie. Cette...

Dopamine, serotonine, ocytocine ... Le cerveau autiste fonctionnedifféremment au niveau des hormones (aussi).

Le burn out autistique est souvent identifié (à tort) comme une dépression, ou un burn out classique quand le patient n'est pas...

L'autisme est quelque chose de compliqué, mystérieux et désarmant pour le cerveau neurotypique. Et même si vous avez toutes les...

Des chercheurs de l'INSERM ont prouvé qu'un taux de chlore anormalement élevé était responsable de certains cas d'autisme (pas tous). Ils...

Bonne question ! L'autisme c'est un vrai mystère dans l'imaginaire collectif. Un super pouvoir pour certains, ou un cliché à la Rain Man...

Ces dernières années, de plus en plus de femmes adultes sont diagnostiquées autistes. D'abord mal interprété comme une "épidémie"...

Pas facile facile de comprendre ce qu'il se passe depuis le diagnostic TSA d'un proche ? Normal. Alors voici quelques sources...